Mon appartement n’est pas bien loin. Nous marchons rapidement car il pleut toujours à torrent, et nous sommes trempés. Je la regarde. L’eau ruisselle sur son visage et elle est de plus en plus belle. Je ne regrette pas de l’avoir rattrapée. En général, ce n’est pas mon genre de retenir les gens comme ça. Je suis du genre discret, pas très entreprenant. Cette fois-ci, je ne sais pas ce qui m’a prit, je me suis senti pousser des ailes, et j’ai foncé. Et je ne regrette vraiment pas.
Nous montons les escaliers, et nous voilà chez moi. Je n’ai pas fait le ménage, ce matin. Un caleçon traîne en plein milieu de mon petit appartement.
« Tu m’excuseras pour l’état de l’appart. Je ne pensais pas que je ramènerais quelqu’un quand je suis parti ce matin.
_ C’est pas grave. Tu verrais l’état du mien » me dit-elle en souriant.
Elle s’assoit sur le canapé, après avoir retiré son manteau trempé.
« Dis, me dit-elle, je peux utiliser ta salle de bain ? Je suis dans un sale état avec cette pluie.
_ Merci. Mais j’aimerais vraiment utiliser ta salle de bain.
_ Ah… Euh oui bien sûr, ne te gênes pas ! Je te sers quelque chose à boire en attendant ?
_ Oui, avec plaisir. Sers moi la même chose que toi. »
Je la vois qui s’éloigne vers la salle de bain, toujours avec ce sourire. Un sourire contagieux. Car c’est avec le même sourire que je nous sers deux verres de Passoa, les restes d’une soirée que j’ai faite deux soirs plus tôt avec des amis. Je les pose sur la petite table du salon, mets un petit peu de musique, et m’assois dans le canapé. Je me dis soudain que ça fait très cliché : l’apéritif, la musique… Je me lève pour aller l’éteindre, mais voilà ma belle inconnue qui sort de la salle de bain.
Elle s’est déshabillée et porte l’un de mes peignoirs.
« Je t’ai pris un peignoir, j’espère que ça ne te dérange pas.
Elle vient ensuite s’asseoir à côté de moi et me sourit. Elle prend le verre, le porte à ses lèvres.
« Du Passoa ? J’adore ça ! Tu sais lire dans les pensées. »
Et elle en prend une gorgée. Je la regarde. Non, je ne la regarde pas. Je l’admire ! Elle est très belle, et la savoir à moitié nue, ou bien entièrement nue, dans mon peignoir, commence à m’exciter terriblement. Je serre discrètement les jambes pour cacher mon érection naissante.
« Mais au fait ! me dit-elle en me mettant une petite tape sur la cuisse. Je connais même pas ton prénom.
_ Oh ! Oui. Moi c’est Marc. Très enchanté. Et toi ?
Sa main reste sur ma cuisse. Je la fixe dans les yeux, je tremble légèrement. J’ai envie de faire pareil, poser ma main sur elle, mais je n’ose pas. Quelques secondes s’écoulent, et pas un mot. Juste un regard. Il faut que j’ose. Elle me regarde toujours, avec le même sourire que d’habitude. Ma main s’approche, se pose finalement sur son genoux. Le peignoir glisse et ma main se retrouve au contact de sa peau. Je la regarde toujours :
« Je suis vraiment très heureux de te connaître. »
Un peu plus d’audace. Ma main remonte légèrement et se retrouve sur sa cuisse. Lise me regarde et, en écartant légèrement les cuisses, me chuchote :
« Oui. Mais très honnêtement, j’aimerais te connaître un peu plus. »
Sa main remonte également et se retrouve à l’intérieur de ma cuisse. Je souris. A ce stade, elle doit très bien se rendre compte à quel point je suis excité, vu mon érection. Je me penche sur elle, et l’embrasse. C’est assez soudain, c’est vrai, mais j’en avais très envie, et je ne pouvais plus attendre.
Ses lèvres sont douces, délicieuses, et je ne m’arrête pas une seconde de passer les miennes dessus. Sa main remonte encore et se saisit de mes parties intimes. J’ai un moment le souffle coupé et m’arrête de l’embrasser.
« Il faut que je t’avoue un truc. » me dit-elle.
Elle a drôle de regard, et je recule un peu. J’ai un mauvais pressentiment. Je me dis que l’affaire tourne mal.
« Je dois t’avouer que si je me suis collée à toi, ce n’était pas par hasard, continue-t-elle. Ce n’est pas la première fois que je te vois dans le bus, au contraire. Je te regarde à chaque fois que je le prends, et j’ai un peu plus envie de toi à chaque fois que je te regarde. Et je ne te dirais pas tout ce que je faisais chaque soir en pensant à toi, car ce que je tiens dans ma main grossirait encore plus. »
Elle rigole, moi aussi. Pressentiment de merde. Je suis soulagé, je m’attendais à quelque chose de franchement pire ! Me voilà reconnecté à la réalité, et je sens sa main qui masse mon entrejambe. Je me rapproche d’elle, l’embrasse, et moi aussi fais monter ma main sur sa cuisse. J’arrive au tissu de son sous-vêtement quand elle me dit :
Elle se lève et le peignoir tombe par terre. J’admire alors son ensemble : un soutien-gorge noir, qui fait ressortir sa poitrine de manière tout à fait délicieuse, et un shorty assorti. Mais le soutien-gorge se retrouve rapidement par terre, ses seins se retrouvent face à moi, à quelques centimètres de mon visage. De beaux seins ronds, pas trop gros, comme je les aime. Les tétons pointent déjà. J’ai envie de les toucher. J’approche ma main, mais elle la repousse.
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